Du coup, on rentre plutôt bien dans le match avec de bons soutiens et sur une faute au sol, de face, Boubou enquille ses trois premiers points avec un poteau rentrant après 5 min de jeu, la chance du vainqueur. Peu de temps après, on a l’occasion de remettre ça, mais ça passe à côté. En face, ça alterne pas mal avec le jeu au pied dans notre dos et sur nos dégagements ils font fructifier de bonnes relances mais on est dans le match. On perd au bout d’1/4 d’heure Seb Paysan, trahi une nouvelle fois par son genou… Malgré notre touche en délicatesse, on tient et on profite de quelques erreurs adverses pour s’inviter chez eux. Profitant d’un touche dans leur 22 qu’ils négocient mal avec une balle que personne ne contrôle, on est les plus prompt à se coucher dessus et on se rue sur leur 5 mètres dans le dos de leur défense. On est repris in extremis. On négocie mal la sortie de ruck, en oubliant un surnombres, et ce sont nos virevoltants 3/4 qui se morfondent, Boubou, Romain et Martial rentré à la place de seb, eux qui avaient l’occasion de négocier un de nos rares bons ballons d’attaque de ce début de saison. Il paraît que petit côté, ça passait aussi du coté d’Hugros. Bilan, ils se dégagent. Le match est serré, c’est clairement moins costaud que Bouygues, notamment sur les ruck, même si Thalès fait preuve de vice, arrachage de casque, tordage de tête dans les regroupements. Rien de bien méchant, mais il faudra qu’on apprenne à réagir, dans les règles bien sûr, ou bien à la Titi Senaud, à ce genre de provocation.

A force de squatter chez eux, on doit récupérer une pénalité à 40m, que Boubou se fait un plaisir de transformer 6-0 ou 6-3, je ne sais plus. Suite à un nouveau plaquage haut, ils prennent un jaune. Dans cette période de 10 minutes, on doit faire la différence. Suite à une succession d’erreurs de notre part, une montée inversée mal négociée de votre serviteur inhabituellement en position de 3/4, on se prend un essai en coin, probablement entaché d’un en-avant, mais limite, l’arbitre video jugeant la position des mains correcte et l’arbitre de touche adverse indiquant qu’il n’est pas là pour indiquer ce genre de faute. On ne lui jette pas la pierre, on aurait fait pareil. On termine la mi-temps à 8-6 pour eux. Mais avec une ligne défensive pas toujours en place avec notre péché mignon d’avants de converger vers le ballon et de déserter la largeur.